Nos fresques

Les Coureurs

Comment la fresque « Les Coureurs » a été créée

À l’automne 2021, à la demande de CSL, les quatre artistes – chacun situé dans une région différente du Canada – ont travaillé à partir d’esquisses qu’ils ont élaborées et partagées au cours des réunions Zoom pour créer les quatre personnages de la fresque Les Coureurs en se basant sur leurs propres styles et traditions. 

L’idée de la murale a été conçue par les artistes pour représenter les valeurs communes de diversité, de collaboration et de persévérance, que partagent les Jeux du Canada et CSL. À la fin du mois de janvier 2022, les quatre artistes se sont rencontrés pour la première fois à Montréal pour réaliser ensemble la murale du CSL Welland par des températures glaciales de -30C.

Afin de permettre aux artistes d’atteindre toute la surface du bloc d’hébergement et d’assurer un environnement de travail tempéré, l’équipe technique de CSL, dirigée par Fred Nepveu, a travaillé avec nos partenaires de Papineau Sandblast pour installer des échafaudages, une bâche massive et des appareils de chauffage placés stratégiquement. La sécurité était la priorité absolue tout au long du projet et toutes les activités ont été menées conformément aux protocoles stricts de CSL relatifs à la COVID-19.

En l’espace d’une semaine, pièce par pièce et après avoir vidé des centaines de bombes de peinture, le travail spectaculaire a été achevé. Une bâche plus robuste a été installée pour couvrir la murale pendant le voyage du CSL Welland jusqu’au canal Welland, où la murale a finalement été dévoilée lors de la cérémonie d’ouverture de la saison de navigation, le 24 mars 2022.

Photos

Les artistes

Bryan Beyung

Bryan Beyung est né et a grandi à Montréal, dans une famille de réfugiés sino-cambodgiens. Il a suivi une formation en graphisme et crée des compositions dynamiques où il déconstruit les formes pour réimaginer des images, des idées et des souvenirs. On peut voir ses œuvres dans des espaces publics aux États-Unis, au Canada, en Haïti, en France et au Cambodge. Son style combine des éléments de peinture abstraite, des lignes brutes et des imperfections délibérées, avec des origines dans son expérience antérieure en tant qu’artiste de graffitis.

Emmanuel Jarus

Emmanuel Jarus a grandi à Saskatchewan, est maintenant basé à Toronto et voyage dans le monde entier où l’expérience humaine inspire ses peintures et ses murales. Son travail réimagine la façon dont l’art peut exister dans les espaces publics. Au cours de la dernière décennie, il a travaillé avec des communautés au Canada et dans le monde entier pour produire des portraits, des figures et des images à grande échelle sur les murs. Il a étudié brièvement à l’Academy of Realist Art de Toronto, mais attribue sa connaissance de l’art à diverses influences, notamment sa grand-mère, l’inspiration tirée des graffitis et les ressources trouvées sur l’internet.

Andrea Wan

Andrea Wan est née à Hong Kong et a grandi à Vancouver. Elle est une artiste visuelle et une illustratrice pour qui sa pratique est un récipient dans lequel elle laisse émerger ce dont elle a besoin via son flot de conscience. Les images et les récits d’un autre monde sont souvent le reflet de ses idéologies. Son œuvre comprend, entre autres, de l’encre sur papier, des peintures murales, des supports numériques et des sculptures. Des thèmes tels que la nature, la mythologie personnelle et la quête de soi ont continué à propulser son exploration créative. Elle a exposé ses œuvres dans des galeries en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. 

K.C. Hall

K.C. Hall est un membre de la nation Heiltsuk de Bella Bella, en Colombie-Britannique, et a grandi dans l’est de Vancouver. Il a étudié avec l’artiste nisga’a Robert Tait dans le cadre du Northwest Coast Jewelry Arts Program au Native Education College de Vancouver, un processus qui a suscité son amour pour les lignes-formes de la côte du Nord-Ouest. Son travail revitalise les espaces publics, notamment une peinture murale au Musée d’anthropologie de l’UBC sur l’île Grandville. Il combine à la fois son style particulier de graffiti, l’art de son peuple et le motif de lignes-formes. Il décrit ses peintures et ses murales comme des œuvres modernistes aux racines traditionnelles, nées de la tension entre les talents anciens des Premières nations et le monde numérique urbain dans lequel il vit.