Plus tôt aujourd’hui, l’autodéchargeur de classe Trillium Baie St. Paul de Canada Steamship Lines a été le premier navire à franchir l’écluse de Saint-Lambert, marquant ainsi l’ouverture officielle de la 63e saison de navigation de la voie maritime du Saint-Laurent.
C’est la deuxième fois que le Baie St. Paul inaugure une saison de navigation. Premier d’une nouvelle classe de navires plus intelligents, plus propres et plus efficients, le Baie St. Paul navigue sur les Grands Lacs depuis 2013.
Durant la cérémonie d’ouverture de la voie maritime, M. Louis Martel, président et chef de la direction, Groupe CSL, a annoncé que CSL mettra à l’essai un biodiésel de deuxième génération sur la moitié de ses navires au cours de la saison de navigation 2021, ce qui est une première dans l’industrie du transport maritime des Grands Lacs. Ces essais font suite aux fructueux tests du biodiésel B100 sur les moteurs principaux de deux navires de CSL au cours de la dernière année.
« Le remplacement de carburants fossiles par du biodiésel sur nos navires n’exige aucune modification des équipements existants et constitue une solution carboneutre viable sur l’ensemble du cycle de vie, a expliqué M. Martel. Les biocarburants sont une option très intéressante pour la réduction de notre empreinte environnementale, et nous sommes empressés d’en poursuivre l’expérimentation et de tester d’autres solutions qui peuvent contribuer à assainir l’eau et l’atmosphère. »
CSL s’est alignée sur les objectifs établis au niveau national par le Canada dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat dans le but de réduire de 35 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030.
CSL prend plusieurs mesures concrètes en vue d’atteindre cet ambitieux objectif : construction de navires plus efficients, investissements en R et D et en innovation, essais et évaluations de nouveaux carburants, de nouvelles technologies et de solutions numériques.
Entre autres, CSL construit expressément pour Sel Windsor un nouveau navire autodéchargeur d’une capacité de port en lourd de 26 000 tonnes propulsé par des moteurs diésels-électriques et équipé de technologies environnementales de pointe. Le navire desservira le site de Mines Seleine dans le milieu marin écosensible des Îles-de-la-Madeleine.
« Le rythme de la transformation et de la numérisation qui caractérise aujourd’hui l’industrie du transport maritime change la donne. Aussi, nous sommes déterminés à moderniser nos équipements et à investir dans la viabilité, la durabilité et la réussite à long terme de notre entreprise et de notre secteur », de poursuivre M. Martel.
« Le transport maritime demeure le choix le plus efficace, le plus fiable et le plus écoresponsable pour l’expédition de cargaisons volumineuses, et les investissements réalisés aujourd’hui dans des solutions écologiques auront des répercussions positives pour les générations futures. »
Photo : Corporation de Gestion de la Voie Maritime du Saint-Laurent
Photo : Jason Desjardins